Match-up Dracans - Loyalistes

Battle for wesnoth: dracans vs loyalistes



La faiblesse des Dracans est si évidente, qu'il semble que l'adversaire loyalistes n'a même pas besoin d'établir une stratégie et qu'un mass porte-lances a toutes les chances de fonctionner.Cependant, cela ne veut pas dire que les Dracans sont plus faibles, mais seulement plus difficiles à maîtriser. Le succès reposera essentiellement sur la grande vitalité de vos unités: utilisez leurs points de santé au maximum avant de les faire battre en retraite. Faites donc très attention à leur disposition sur le terrain. Vous combattez un adversaire loyal, maintenez la pression de nuit avec vos sauriens avantagés.

Combattre un rush de portes-lances va être un de vos plus gros problèmes car ils sont peu chers et attaquent en perçant au moment où vous êtes le plus fort vous aussi. Vous avez l'avantage de la mobilité; bien sûr les cavaliers sont rapides, mais vous avez deux unités de taille contre eux: les tirailleurs et les cogneurs. Même si un cavalier  peut faire 18-2 de charge à l'aube ou au crépuscule, mais vos deux unités lui rendront respectivement 10-4 et 14-4 dans la charge, et il risquera gros. Cependant, la taille de la carte joue beaucoup sur l'issue du combat. Sur une petite carte, les loyalistes risquent d'être avantagés, et vous devriez l'être sur les cartes plus larges.

Pour vaincre un rush de portes-lances, vous devez attaquer le premier, dans des conditions favorables. Pas besoin de recruter trop de pyrodracans, quelques-uns pour commencer l'attaque sans recevoir trop de dégâts en retour et pouvoir avec un peu de chance les couvrir avec les autres unités, car un pyrodracan attaqué de deux côtés risque fort de mourir en un tour. Les pyrodracans sont trop coûteux pour être perdus de la sorte. Vous pouvez par contre engager plus de sauriens et utiliser l'attaque magique des augures de nuit et battre en retraite de jour. Mais vous devrez être très attentif au type de terrain occupé par vos sauriens, toute comme leur disposition les uns par rapport aux autres: les augures au milieu pour limiter le nombre de côtés vulnérables et ainsi soigner plusieurs unités à la fois.

Les cogneurs et combattants dracans sont nécessaires pour contrer les portes-lances, mais méfiez-vous de la capacité initiative de ces derniers. Vous avoir le libre choix entre les cogneurs et les combattants, mais rappelez-vous que les combattants dracans sont généralement meilleurs sur les grandes cartes et les cartes couvertes d'eau car ils peuvent aisément les survoler, mais ils ont une faiblesse face au perforant et moins de points de vie. Les cogneurs dracans résistent bien au perforant, mais ne peuvent pas voler et sont plus chers. Cependant, les portes-lances sont énormément ralentis par les montagnes, les forêts, les sable et les collines alors que les cogneurs ne sont ralentis que par les forêts. Cela permet souvent à vos cogneurs de fuir aisément    un combat pendant que votre adversaire peine à reculer.

Une autre technique consiste à recruter plus de dracans que de sauriens; dans ce cas, les pyrodracans sont indispensables. Ne vous souciez plus du moment de la journée, attaquez en premier et autant que possible. Ne vous laissez pas embarquer dans une partie longue car les avantages des portes-lances, points de vie et attaques corrects sans oublier un prix dérisoire, reprendront le dessus au fil des tours. Attaquez leurs points faibles: les unités sur terrain défavorable ou isolées, mais pensez toujours aux dégâts subis en retour; attaquez quand le jeu en vaut la chandelle ou fuyez. Si vous ne trouvez aucune faille dans la ligne ennemie, feintez en envoyant quelques unités prendre les villages adverses non gardés et les forcer à briser leur ligne de front. Attaquez alors les défenseurs et fuyez avec l'arrivée des renforts. Si cela vous semble une mauvaise idée, envoyez un tiraileur saurien en mission suicide pour voler les villages et si un groupe de portes-lances viennent l'attaquer, occupez-vous du reste alors en infériorité numérique. Vous trouverez sûrement de bonnes idées du même genre.